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SUMMA > Biblioteca Digital > Revistas UPSA > Helmántica > 1986, volume 37, #112-114 > Pages 251-266. La responsabilité de l'homme face a la nature
La responsabilité de l'homme face a la nature
Sallmann, Klaus
La responsabilité de l'homme face a Ia nature Que l'homme doive s'acquitter d'une sorte de tutelle envers son environnement est reconnu de tous; cette reconnaissance vient à Ia suite de Ia crise écologique des dernières décennies et elle est reçue comme programme politique, mais elle est à vrai dire beaucoup plus ancienne. La plupart des constitutions connaissent Ia notion de Ia protection des animaux, de Ia protection de Ia nature en général; dans Ia plupart des pays il y a des réserves naturelles protégées d'où Ia technique et l'exploitation économique ont été exclues en tout ou en partie. Il n'y a pas Ie lieu ici de présenter les raisons pour lesquelles l'homme cherche à sauver Ia nature et son paysage au moins en quelques modèles, pourquoi il préserve les animaux de leur extinction ou réélève les espèces disparues bien qu'elles n'apportent aucun profit. Aussi bien, ce sont des choses évidentes que de refréner l'urbanisation de Ia campagne et Ie recouvrement du sol par Ie bitume, de contenir Ie déboisement des forêts, de réprimer les poisons de Ia civilisation qui chargent l'air et l'eau: dans ces cas-là, il s'agit, somme toute, de sauver les conditions de vie de l'humanité, ou tout au moins, de prolonger Ie plus possible Ia disparation des ressources de vie. La défense de Ia nature est motivée par l'intérêt vital de survivre. De telles réflexions existent-elles déjà dans l'Antiquité? Qui ne connaît pas Ia plainte de Lucrèce à propos de Ia terre surannée qui seulement indirectement et avec parcimonie nourrit ses créatures?: Kpúèavte; -¡àp S"/ouot frcoì ßtov dv&po'>Koioiv, prétend déjà Hésiode (Erga 42), et Virgile sait que ce n'est qu'en engageant Ie labour Ie plus dur que les dons de Ia
https://doi.org/10.36576/summa.3189
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