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SUMMA > Biblioteca Digital > Revistas UPSA > Helmántica > 1999, volume 50, #151-153 > Pages 9-23. "Quelquefois on se demande, quand on fait du grec, si on est bien à la hauteur"
"Quelquefois on se demande, quand on fait du grec, si on est bien à la hauteur"
Marcoux, C.
«Quelquefois on se demande, quand on fait du grec, si on est bien á la hauteur» (Camille Marcoux, comme nous aimons l'entendre) II y a eu d'autres interviews que la véitre. Je pense à l'ouvrage sur «Les Intellectuels» ce qu'il rapporte se trouve dans l'ensemble exact. Le livre pour le bi-centenaire de la Rue d'Ulm m'a déÇu, son langage d'une certaine vulgarité: —á propos de ma camaraderie avec Simone Weil, l'auteur dit: «elle l'a jeté»!!! Le dernier chapitre de ce livre est consacré à Julien Gracq que le journaliste était alié voir. Mais ji m'avait vu avant et m'avait fait bavarder un peu sur Julien Gracq. Julien Gracq, ditil, se souvient assez mal de ce que j'avais raconté —rhistoire du soulier surréaliste trouvé á Montmartre. On se baladait, mon camarade Léaud, angliciste, Julien Gracq et moi, et nous avons trouvé —á Montmartre cela n'avait rien de sensationnel— un soulier de femme á talon Louis XV, unique ji était en assez bon état. Je dis à Poirier et Léaud: «tiens, pour votre turne (jis étaient ensemble) ce ne serait pas trop mal». Alors jis ont eu —je ne sais si c'est moi ou si c'est eux— l'idée de le suspendre á un fil invisible au plafond de leur turne. lis avaient d'ailleurs, —gotit assez douteux et surréalisme un peu spécial (il ne voulait pas s'en souvenir)— transformé la turne en une espéce de chapelle funéraire. C'était sinistre —des trucs noirs qui pendaient et encore ce soulier qui se baladait, qui oscillait doucement. Le méme auteur a rapporté aussi des souvenirs concernant Beckett —á propos du rugby.
https://doi.org/10.36576/summa.3560
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