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L’une des plus grandes aspirations de l’homme d’aujourd’hui et d’hier, est la paix dans sa dimension individuelle et collective. La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme promulguée le 10 décembre 1948 à Paris, exhortait la communauté humaine à
la promouvoir par une éducation qui favorise la compréhension, la tolérance et l’amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux. Dans la même ligne, à partir du Concile Œcuménique du Vatican II (1965), jusque dans les pontificats récents,
l’Eglise n’a pas cessé d’en faire son cheval de bataille. Elle initie depuis 1968, la journée mondiale de la paix, qui se célèbre chaque année . C’est en raison de la problématique de la paix que le pape émérite Benoît XVI a signé au Bénin (Ouidah) le 19 novembre 2011, l’Exhortation apostolique post-synodale Africae munus qui portait sur « l’Eglise en Afrique au service de la réconciliation, de la justice et de la paix ». S’intéresser à la problématique de la paix sociale, c’est être conscient des conséquences désastreuses que son absence cause à la communauté humaine. La violence des conflits à mains armées, suivis des pertes en vies humaines, de la division et de la haine qui naissent entre les personnes et les groupes sociaux, de la destruction des infrastructures chèrement acquises, des souffrances morales des populations, de la paupérisation des familles et du frein au développement des peuples sont autant d’effets néfastes et nocifs auxquels peuvent conduire les crises sociopolitiques, si elles ne sont pas résolues pacifiquement. Le développement est le nouveau nom de la paix, déclarait en 1967 le pape Paul VI dans son encyclique « Populorum progressio ».
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