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Dans l'Église, nous formons tous le Peuple de Dieu, unis les uns aux autres par le lien indélébile du sacrement de notre baptême. À ce Peuple de Dieu organiquement structuré, le Christ a confié la mission de l’évangélisation afin de perpétuer son œuvre par la participation de tous les membres de son Corps Mystique. C’est le lieu de l’affirmer, il n’y a pas de privilégiés au cœur de l’œuvre
missionnaire ecclésiale, mais plutôt des ouvriers compromis à la tâche, répondant aux exigences de leur responsabilité, en accord avec leurs différents états de vie. La proclamation de la Bonne Nouvelle, aujourd’hui comme hier, consiste à révéler le Christ au monde. Telle est l’affirmation de la foi, par la parole et par des actes concrets. Et depuis ses origines, l’Église continue de réaliser sa mission dans l’histoire sous l’impulsion de l’Esprit Saint qui éclaire sa marche millénaire. Dans ce cheminement ecclésial, l’avènement du Concile Vatican II marque un moment crucial que l’Église s’est imposée pour se redécouvrir comme une
communauté qui se nourrit et vit de la communion entre ses membres. Déjà, dans les préparatifs lointains du dernier Concile œcuménique, c’est en évaluant les mouvements du laïcat qu’on en est arrivé à apprécier l’importance de la maturation chez les laïcs d’un sens de responsabilité chrétienne.
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