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La physique de Zénon d'Elée Diogène Laërce, Vies IX, 29
Au terme de sa longue carrière d'enseignement, à l'opposé de celle du théologien et du philologue qui, elle, ne connaît nulle fin, nous voudrions qu'il nous soit permis d'offrir au R.P. José Oroz ce très respectueux hommage d'attention historique et philosophique. Si les Saintes Ecritures sont entières, Ia parole antique est fragmentaire: nous y voyons une raison supplémentaire de Ia traiter avec une attention qui ressemble à de Ia piété, prenant pour règle de ne point rejeter comme aberrant ou faux ce qu'un examen sérieux permettrait de ne pas tenir pour apocryphe. Un tel engagement qui, au début encore de ce siècle, eût pu passer pour naîf, peut nous conduire aujourd'hui à de surprenantes découvertes. Voyons ce qu'il en est de Ia philosophie naturelle de Zénon d'Elée. On trouve en effet, au terme de Ia Vie de Zénon que compose Diogène Laerce', une brève enumeration de piacila qui renvoient à une physique dont se trouvent rapportés les xecpaXcua, Citons-en Ie texte dans son édition Ia plus récente 2 .
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Comme Ie montre l'apparat critique, l'établissement du texte fait problème, particulièrement en ce qui concerne Ie premier lem1 Diogène Laërce, Vies 9, 29. 2 H. S. Long. Di<>genis Laertii Vitae ['hiIosopht>rum, Oxford 1964, tomus posterior, 452, 1-6.
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