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SUMMA > Biblioteca Digital > Revistas UPSA > Helmántica > 1999, volumen 50, n.º 151-153 > Páginas 643-675. Nature et culture dans l'Ethique à Nicomaque d'Aristote
Nature et culture dans l'Ethique à Nicomaque d'Aristote
Pigeaud, Jackie
Nature et culture dans l'Ethique á Nicomaque d'Aristote Bien entendu j'ai parfaitement conscience du caractére ambitieux de la généralité de ma problématique. Je citerai seulement cette phrase du De finibus de Cicéron: «Quand méme un dieu me l'eút dit, je n'aurais jamais pu croire que je dusse un jour discourir dans l'Académie, comme si j'étais un philosophe (tamquam philosophum)» 1 . Je suis un historien de la pensée médicale; ce qui est quand méme un champ plus vaste que l'histoire de la médecine proprement dite, mais qui n'est pas l'histoire de la philosophie. Or les médecins se sont intéressés, et je pense évidemment surtout á Galien, á la question de l'éthique. Ce qui les intéresse, et ce qui m'intéresse donc, c'est le róle que l'on doit, ou que l'on peut, attribuer au corps dans l'exercice de la moralité. On ne va pas á la sagesse sans son corps. Telle est, grossiérement exprimée, la pensée d'un Galien. LES CONDITIONS DE POSSIBILITÉ DE LA VIE THÉORÉTIQUE. LA SANTÉ ET LA NOURRITURE. QU'IL N'EST PAS QUESTION D'ALLER Á LA SAGESSE AVEC UN CORPS MALADE E.N. X, 9, 1178 b 33-35 «Car la nature n'est pas autarcique (ne se suffit pas á elleméme) en regard de la contemplation. II faut nourrir et édu- 1 V. III, 8.
https://doi.org/10.36576/summa.3593
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