|
Sapientia Praeponitur Quibuscun que Rebus
Les loisirs académiques romains sous Léon X et la Christias de Sannazar dans un manuscrit inédit de Séville
En 1988 parut á Florence la premiére édition critique du
De partu Virginis (ed.' pr. Naples, 1526), l'opus maximum
du napolitain Jacques Sannazar (Jacopo Sannazaro, 1457-1530) et le poéme qui, sans doute, illustre le mieux l'alliance des litterae humaniores et des studia diuinitatis dans l'Italie prétridentine á Naples et á Rome Nous avons nous-méme souligné ce que L'Enfantement de la Vierge devait á la carriére de Sannazar et á l'histoire de l'Académie napolitaine au toumant des xv'me et xvi'me siécles. Le Napolitain, en effet, aborda aux Lettres par la poésie pastorale et érotique en langue vulgaire: il inventa dans le prosimétre de l'Arcadia
1 Nous avons soutenu en janvier 1994 une thése de doctorat á propos de ce poéme, préparée sous la direction de M. le Professeur A. Michel (Université de Paris-Sorbonne, Paris IV) et intitulée: Théologie et poétique: le «De partu Virginis» de Jacques Sannazar dans l'histoire de l'humanisme napolitain. Elle doit étre publiée aux Editions Droz (Genéve) en 1999, dans la collection «Travaux d'Humanisme et Renaissance», dans une forme considérablement remaniée et sous le titre (provisoire) Renouatio temporum. La signification du «De partu Virginis» de Juegues Sannazar dans l'humanisme prétridentin. L'édition critique du De partu Virginis est parue chez Olschki et nous la devons á A. Perosa et á Ch. Fantazzi. On se reportera, pour un examen de l'editio princeps napolitaine de mai 1526 imprimée par Antonio Frezza da Corinaldo (voir P. Manzi, La tipografia napoletana nel '500, Florence, 1971, pp. 167 et suiv.), á la description qu'en donnent ces deux éditeurs (pp. XLV-XLIX).
|